Chaque année, la fête des Mères revient avec son cortège de publicités, de bouquets en promotion, de bijoux en vitrine, et de messages préfabriqués. Pour certains, difficile d’y voir autre chose qu’une opération marketing bien huilée. Une fête « obligatoire », dictée par le calendrier et amplifiée par la société de consommation. Ces personnes diront qu’il faut fêter les mères comme les pères quand on veut, à n’importe quel moment de l’année, mais le faisons-nous ?
Tout est dans l’intention que l’on y met !
Au-delà du bruit des enseignes et des offres spéciales, la fête des Mères peut aussi devenir bien plus qu’un simple geste d’achat. Elle peut être une pause, une respiration dans le rythme effréné de nos vies. Une occasion choisie, non subie, de se rassembler et de mettre une personne qu’on aime au centre d’une attention plus soutenue et de lui faire plaisir.
Ce jour-là, qu’on le célèbre avec des fleurs, un cadeau qui fera plaisir, un mot écrit à la main, un repas partagé, ou un simple moment de présence, devient alors une porte ouverte vers quelque chose de plus grand. Un égrégore. Une énergie collective faite de gratitude, de joie, de douceur et de lien. Ce n’est plus seulement une « fête » : c’est une vibration partagée, une onde de reconnaissance qui circule entre les cœurs.
Il ne s’agit pas de nier la dimension commerciale, mais de la dépasser. De redonner à ce moment sa puissance humaine et symbolique. Car si la fête des Mères est parfois instrumentalisée, elle peut aussi être transformée en un acte conscient de gratitude, en une célébration de la vie et des liens qui nous permet de penser à autre chose que les tracas du quotidien.
Alors, que l’on offre un cadeau ou simplement un sourire, ces dates de fêtes imposées peuvent devenir un point d’ancrage et même donner l’idée de créer ses propres fêtes. Un instant où l’on choisit de dire merci. Non parce qu’il « faut », mais parce qu’il est bon, parfois, de s’arrêter ensemble pour ressentir. Et peut-être d’offrir un livre qui fera voyager.
